Fermes de tailles diverses et autres serres technologiques se multiplient en ville. En France comme dans le reste du monde, l’agriculture urbaine s’épanouit.
A l’occasion du Salon de l’agriculture, Anouck Barcat, présidente de l’Association française de l’agriculture urbaine professionnelle (Afaup), assure que ce type de production commence à compter en France.
Créée fin 2016, l’Association française d’agriculture urbaine professionnelle (Afaup) a pour vocation de sensibiliser à l’agriculture urbaine et à ses enjeux. Elle rassemble l’ensemble des acteurs de l’agriculture urbaine, quel que soit leur métier, dans le but de trouver des solutions aux différentes problématiques.
En relocalisant la production de biens agricoles à proximité des habitants, les fermes urbaines offrent des activités d’éducation à l’environnement, des formations… Les collectivités initient le développement par des appels à projets ou appuient des réalisations menées par des associations ou des entreprises. Cet appui est crucial et passe par des subventions ainsi que par un soutien technique à l’élaboration du projet, la recherche de foncier, la communication, etc.
Grâce au financement de la ville de Rennes, l’Association française d’agriculture urbaine professionnelle (Afaup) a pu réaliser, avec son conseiller juridique Antoine de Lombardon, des fiches juridiques sur les six principales formes de contractualisation rencontrées entre un propriétaire public et une structure ayant une activité agricole en milieu urbain ou périurbain.
Les 15 et 16 octobre derniers avaient lieu, à l’initiative de l’Avitem (Agence des villes et territoires méditerranéens durables), de la Cité de l’agriculture, du laboratoire Telemme, d’Astredhor (Institut technique de l’horticulture) et de l’Afaup (Association française d’agriculture urbaine professionnelle) les journées des agricultures urbaines en Méditerranée à Marseille.
En France, les trois quarts de la population habitent en ville. Pas facile, dans ces conditions, de cultiver ses propres légumes. Et pourtant, un peu partout, des potagers urbains fleurissent sur le béton. À Montpellier, On a la solution ! vous présente l’Oasis Citadine.
L’université de Nantes et le lycée professionnel agricole du Grand Blottereau créent le parcours “Agricultures urbaines et périurbaines”, dans le cadre de la licence professionnelle “Métiers de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme”. Une première.
L’agriculture urbaine fait son show à Porte de Versailles ces jours-ci. Ce mode de culture se développe à toute vitesse, mais n’a aucunement vocation à remplacer l’agriculture rurale, explique le co-fondateur de l’Association française d’Agriculture urbaine professionnelle.
Emission enregistrée le 28 février 2019 en direct du stand de la MSA au Salon de l’agriculture.
Thème du jour : Les nouvelles formes d’agriculture
Jardins partagés, potagers pédagogiques, ferme urbaine… Dans le pays de Lorient, on cultive la ville de différentes façons. Et l’on cherche de nouvelles idées pour intégrer plus encore l’agriculture dans la cité. Ce sera le thème d’une soirée débat le mardi 5 mars, à Lorient, ouverte à tous.
L’AFAUP, l’Association Française d’Agriculture Urbaine Professionnelle, est la première association nationale regroupant à l’échelle d’un pays les acteurs du développement de l’agriculture en ville. D’autres pays comme la Belgique ou le Portugal pourraient suivre le mouvement…
La troisième édition de l’appel à projets Parisculteurs est lancée lundi. Trente-deux sites seront proposés dont certains hors de la capitale.
300 amateurs d’agriculture et d’apiculture ont assisté, mercredi 28 novembre 2018, à la 2e conférence des Rencontres agricoles du Grand Paris, dans l’ancienne chapelle des Grands voisins, à Paris.
Si l’agriculture en milieu urbain a toujours existé, son essor et son engouement actuels sont mondiaux, et le territoire français n’est pas en reste. Les urbains attendent aujourd’hui une production agricole locale respectueuse de l’environnement et de la santé humaine, ce à quoi cette agriculture se propose de répondre.
Les rues cultivées ? La ville nourricière ? Au Pavillon de l’Arsenal à Paris, une exposition explore le potentiel du « capital agricole » des villes du XXIe siècle, en particulier celui de l’Ile-de-France, qui fut florissant et créatif au début du XXe.
City of Lights is one of the world’s least green major cities; some Parisians want to change that
Les fermes urbaines sont en plein développement dans la capitale. Plus qu’une mode, c’est un changement économique et anthropologique majeur qui vise le retour à une agriculture de proximité avec une empreinte sur l’environnement réduite à son minimum.
Les initiatives pour développer les fermes urbaines se multiplient dans la capitale. Plus de 60 projets ont été retenus lors des deux premières éditions de Parisculteurs.
Cette filière qui essaime sur les toits, dans les tunnels ou les parkings et cherche à récréer un lien avec la nature doit encore trouver son modèle économique.
Réduire les circuits alimentaires, consommer des produits dont l’origine est clairement identifiée et limiter le gaspillage, sont des enjeux de la ville de demain. Angers, ville de l’ouest de la France qui a su conserver une tradition agricole en périphérie, s’intéresse néanmoins à l’agriculture urbaine.
Cultiver ses propres fruits et légumes lorsque l’on réside en ville ou en bordure est désormais faisable, même si l’on manque de place ou que l’on ne possède pas de jardin.
Alors que la France renouvelle son contrat avec la multinationale Monsanto et ses pesticides pour 3 ans, plusieurs start-up françaises s’engagent pour une agriculture urbaine bio et écologique. Aquaponie, hydroponie, ou encore lombricompost : bienvenue dans l’agriculture du futur.
Ferme maraîchère, culture du houblon, potager à aromates… à Paris, l’agriculture urbaine est en plein boom. Présents au Salon de l’agriculture, les acteurs du secteur tentent de développer des solutions adaptées à la ville pour rapprocher les citadins de la nature.
Créé en 2016, l’espace consacré par le Salon de l’agriculture aux nouvelles technologies, “Agri 4.0”, a multiplié par cinq sa surface. Une percée qui reflète celle de ce volet florissant de la French Tech, qui veut aussi faire écho au thème du salon cette année : l’agriculture comme “aventure collective”.
La France regorge de projets visant à développer les cultures maraîchères au cœur des villes. À l’heure du Salon de l’agriculture, qui se tiendra à Paris du 24 février au 4 mars, Pèlerin part à la rencontre de ces paysans citadins qui bousculent les frontières entre l’urbain & le rural, la bio & la techno. Lire l’article
Adaptées à la densification des villes et au manque d’espace, les techniques de production hors-sol ont le vent en poupe. L’hydroponie, à la fois productive et économe en eau, est notamment plébiscitée, à tel point que de véritables « fermes verticales » voient le jour.
Alors que Paris vient de lancer son appel à projets, Parisculteurs 2, une filière émerge, portée par des start-up, des associations et des PME. Des villes moyennes comme Albi et Roubaix font le pari de relancer le maraîchage.
L’Association française de l’agriculture urbaine professionnelle (Afaup) a vu le jour en décembre 2016. La première réunion a eu lieu le 24 janvier 2017. Objectif : structurer cette nouvelle forme d’agriculture et répondre aux problèmes rencontrés par tous les porteurs de projets.